Relance post-Covid19, Mauritanie, Contribution d’un citoyen, Deuxième partie, construire des systèmes de santé moderne

Faut-il alors parler de relance économique ? Ou, faut-il bâtir carrément notre système économique àtravers lequel on trouverait le salut ?  

Dans tous les cas, les grandes crises de l’histoire ont abouti à des moments décisifs pour l’humanité. Le plan Marshall en est une bonne illustration pour le cas de l’Europe. 

Pour sortir de la situation décrite plus haut et asseoir un chemin de prospérité, de résilience et bien être partagé, des chantiers importants dans lesdomaines prioritaires semblent s’imposer à nos gouvernants pour trouver une place de choix dans ce qu’on appelle le « nouvel ordre économique mondial » : construire des systèmes de santémoderne, la sécurité Alimentaire (une grande révolution agricole), l’Économie, secteur productive, emploi des jeunes, entrepreneuriat et innovation, Secteur Informel – Innovation et reformes, Soutenir les TPE-PME et renforcer l’écosystème de l’entrepreneuriat.I. La Santé : construire des systèmes de santémoderne

La santé est une priorité absolue. Les retards constatés dans nos systèmes de santé sont de nature à nous faire croire que nos gouvernements n’en sont pas conscients. L’absence d’infrastructures, le manque de ressources humaines en qualité et en quantité, absence d’une couverture maladie universel, absence de spécialistes dans certains domaines sont les caractéristiques d’un système défaillant. D’ailleurs, les prédictions catastrophiques de certains États et organisations internationales viennent du constat amer des points évoqués. – Mesures 

Dans le cadre des politiques de sortie de lacrise, il est impératif de prendre les mesures suivantes : 1. Organiser des états généraux de la santépermettant de mettre en place un référentiel national de la santé en Mauritanie,2. Définir une stratégie nationale du développement du secteur de la santésur des périodes de 3 ans, 5 ans et 10 ans. L’objectif principal étant de classer le pays au plus haut rang en Afrique dans les 10 ans. C’est bien possible ! Il sera aussi question d’un positionnement géographique pour devancer les pays limitrophes pour devenir ainsi un hub régional dans le domaine de la santéavec toutes les opportunités qui l’accompagnent.3. Promouvoir la formation diplômante et continue avec la création de grandes universités de médecine et de centres de formation des métiers de la santé, cette mesure passe par le renforcement et l’amélioration de la qualité de la gestion et des enseignements dans les structures existantes,  4. Répertorier les médecins, enseignants – chercheurs, laborantin biologiste… bref spécialistes et professionnels de santébasés à l’étranger et négocier les conditions de retour au pays, cela peut s’étendre dans tous les secteurs et dans tous les domaines. 

Ainsi, la mise en place des systèmes de santéadéquats garantissant l’accessibilité à toutes les couches de la population devient possible.

Pour ce faire, les Partenaires Techniques et Financiers de nos pays, en particulier ceux spécialisés en santé doivent adopter avec nos pays de nouvelles approches nous permettant de tirer profit des expériences réussies dans d’autres zones de la planète. A titre d’exemple, l’OMS pourrait jouer un rôle déterminant dans l’accompagnement de nos États à mettre en place de véritables systèmes de santé en mettant en avant la qualité des soins, la fiabilitédes structures de santé, l’accessibilité aux soins des populations… Ces systèmes permettront de réduire significativement les évacuations à l’étranger qui coûtent très chères et qui ne sont accordés qu’à une infime partie des citoyens.  

Pour le cas spécifique de la Mauritanie, bien que le déficit des ressources humaines en quantité reste un grand défi, il est nécessaire d’accorder une attention particulière à la diaspora qui constitue une niche de compétences pointues. En proposant à ces professionnels de haut niveau des conditions d’exercer convenablement dans leur pays, il est très probable d’offrir à ceux-ci un chemin heureux de retour. Le département de la santégagnerait à en faire, sans délai, une priorité en organisant une vaste campagne de retour de nos cerveaux sur lesquels nous pouvons compter pour bâtir un système de santé de qualité dans lequel les ressources humaines en qualité et en quantité ainsi que les infrastructures de dernière génération ne feront plus défaut.

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A suivre…

Dahaba D. DIAGANA Dahabadiagana@gmail.com

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