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Dans le contexte mauritanien contemporain, l’appel à la jeunesse pour exercer son droit de vote revêt une importancecruciale. Confrontée au régime du président GHAZOUANI dont le bilan est qualifié de désastreux sur tous les plans, la nécessité d’un changement radical s’avère plus impérieuse que jamais.
La jeunesse mauritanienne se doit d’incarner le ferment du devenir national, et son implication dans le processus démocratique doit constituer un levier essentiel pour façonner le destin du pays. Néanmoins, l’indifférence politique et le désenchantement à l’égard des institutions gouvernementales ont trop souvent amené les jeunes mauritaniens à se désintéresser et se décourager de la chose publique tout en délaissant leur devoir citoyen.
Or, il est impératif de réaliser que le vote est bien plus qu’un simple geste symbolique. Il constitue un vecteur puissant permettant à la jeunesse de faire entendre sa voix, de revendiquer ses droits et de participer activement à la refonte d’un avenir plus équitable. En choisissant de voter, les jeunes mauritanien(ne)s peuvent manifester leur mécontentement à l’encontre de ce régime défaillant et qui ne cesse de perpétuer le racisme, l’esclavage, les discriminations envers la communauté négro-mauritanienne (Harratines, Peuls, Wolofs, Soninkés)
Une gouvernance responsable se doit d’être réceptive aux préoccupations de sa jeunesse, en leur garantissant des opportunités éducatives, économiques et sociales. Malheureusement, le destin des jeunes mauritaniens se trouvent aujourd’hui dans des bateaux d’embarcation clandestine vers l’Europe ou dans les mains des passeurs à Nicaragua. C’est très vraiment désolant.
Le bilan de président Mohamed Ghazouani (s’il y en a un)laisse vraiment à désirer sur ces plans. Le taux de chômage des jeunes atteint des proportions alarmantes, l’accès à une éducation de qualité demeure très limité et les perspectives d’ascension sociale semblent souvent obstruées.
Face à cette triste réalité, le vote devient un acte de résistanceface à ce régime, une occasion de rejeter un statu quo qui ne fait que perpétuer les injustices et les inégalités. La mort de Souvi Ould Jibril, celle d’Omar Diop etc. malgré l’indignation collective et les mobilisations de masses n’ont fait l’objet d’aucune suite serieuse.
Les jeunes mauritaniens doivent se mobiliser en masse lors des élections pour exiger un changement significatif, pour élire des dirigeants qui auront à cœur de placer les intérêts du peuple en général et de la jeunesse en particulier, au cœur de leur agenda politique.
✓ Certes, les défis sont nombreux et les obstacles peuvent sembler insurmontables.
✓ Certes, la jeunesse mauritanienne a été déçue par les promesses radieuses de beaucoup de politiques depuis la nuit des temps.
✓ Certes, la jeunesse ne croit plus à la politique au vu de l’affaissement du système éducatif, du manque de perspective d’avenir et du blocage de l’ascenseur social par un certain Establishment.
Cependant, l’histoire nous montre que le changement est possible lorsque la jeunesse se lève et agit avec détermination et courage. Le Sénégal (notre pays voisin et frère) nous a récemment montré un bon exemple et nous devons en tirer de belles leçons.
Par le vote nous pouvons transformer nos aspirations en réalité. Donc mobilisons-nous pour faire barrage au régime incompétent et dévastateur de GHAZOUANI
Ibrahima NIANG
