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Au Président de Wissam et à tous les congressistes
Permettez-moi, cher frère et collègue, Monsieur le Président de commencer par vous présenter mes sincères excuses si j’ai eu à écorcher votre nom au moment de l’écrire dans ma précédente lettre en français. Si cela est arrivé, soyez convaincu que cela n’est dû qu’à mon ignorance à moi et que ce nest pas du tout volontaire, loin s’en faut. Vous êtes mon aîné et mon frère en plus pour avoir été accueilli par ma ville, notre ville, Aioun EL Atrouss, ayant vécu en notre sein et vous n’êtes pas sans savoir toute la place que vous occupez dans nos cœurs.
Monsieur le Président, je vous ai ecrit juste après les travaux du congrès et vous ai exprimé des remarques que je n’aurai pas voulu avoir l’occasion de faire dans le but de vous voir pouvoir corriger les erreurs commises pour ce qui essentiellement de la composition du comité permanent de Wissam. Je n’ai malheureusement reçu en réponse de vous que l’ignorance qui a été mon lot de votre part et de la part de mes autres collègues ministres jusqu’au moment où j’écris ces lignes.
Sur ce, et comme je l’avais précédemment signalé dans ma première correspondance et vu que vous ne vous êtes même pas donné la peine de réagir à forte raison chercher à trouver des solutions aux problèmes posés (rendre justice à cette composante de notre société, les haratines, en l’occurrence, appelons le chat par son nom), alors que j’attends depuis trois jours, je déclare mon retrait de cette association qui ne me représente point.
Nouakchott, 09 Mars 2021
Mohamed Ould Borboss
Ancien Ministre
