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Nouakchott, une ville d’accueil des chefs d’Etat Africains et Européens. Le 31eme Sommet de l’Union Africaine a eu lieu à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Ce sommet se présente au regard des spécialistes de la politique africaine et les experts de la sécurité et le développement du continent comme un évènement historique. Depuis l’atterrissage du vol de président Macron à l’Aéroport Oumtoumsy, le temps s’est arrêté, rien ne bouge. Au capital vers les beaux quartiers les taxis sont arrêtés par la police routière et il faisait beau, très beau sous le soleil du mois de juillet. Hélas, ont voyaient le président français et sa délégation escorté par les gardes du corps, tout se passe comme prévu. Emmanuel Macron témoigne son engagement et soutien de l’organisation de la force conjointe du Sahel ; de même que la relation bilatérale entre la Mauritanie et la France. L’hôte de l’Elysée (ré) affirme son soutien de la première heure le Sommet de l’Union Africaine. Pendant ce temps-là, les chefs d’Etat de la force conjointe du G5 Sahel, singulièrement le président Mohamed Ould Abdel Aziz prépare son discours relatif à la paix et la sécurité au Sahel et dans une plus grande mesure sur le continent.
Le sommet, est sans doute, consacré aux attaquent terroristes et différentes crises sécuritaires, politiques et économiques qui secouent le continent africain. Ainsi, la lutte contre la pauvreté, la malnutrition était au cœur de la discussion des dirigeants de l’Union Africaine et le G5 du Sahel. Les enjeux de ce sommet étaient aussi la bonne gouvernance et le droit de l’Homme, apriori, dans les cinq pays du Sahel dont le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie. La Mauritanie accueille chez elle les chefs d’Etat du Sahel, l’Union Africaine ou le Président français ? Qu’importe, à cette occasion la Commission de l’Union africaine n’a pas manqué de pointer le doigt sur l’importance d’agir efficacement sur l’éducation et la citoyenneté, la paix, la sécurité, le développement, le bien-être des populations et l’unification du continent africain.
Nonobstant, la volonté des chefs d’Etat Africains s’affiche dans tous les sommets ou réunions diplomatiques. Après le sommet, le mini-sommet, le mini-forum, c’est sans doute, la réunion et conseil des chefs d’Etat de la force conjointe du G5 Sahel qui se poursuivra. L’évènement phare du Dimanche 1er et 2 Juillet 2018 à Nouakchott est considéré aux regards des politiques internationale, notamment avec la France comme la conjugaison du Sommet de l’Union Africaine et la Réunion du G5 Sahel pour sortir dans l’impasse d’insécurité, et dans une moins meure des violences et des tueries intercommunautaires qui se propage récemment au centre du Mali ; pays membre du force conjointe du Sahel, depuis sa création en février 2014 à Nouakchott.
Toute chose égale par ailleurs
L’enjeu du Sommet et la Réunion Diplomatique ne se limite pas seulement sur le Sommet de l’Union Africaine mais également la prise de décision collective en cas de crise sécuritaire et humanitaire majeure des pays Africains. Donc l’appel à l’unité et l’unification du continent ! La Mauritanie est considérée comme un pays fédérateur face aux défis régionaux et nationaux contemporains grandissantes dans la sous-région – l’espace sahélo-saharien.
Il convient de faire un parallèle relatif aux évènements récent au Mali : des agissements communautaires et l’insécurité humaine dans la sous-région est à l’échelle régionale et nationale, ont étaient recensés par la population malienne. En effet, les pays voisins de la Mauritanie (mais pas que…) est plus ou moins fragile sur le domaine sécuritaire, sans doute, entre les frontières et au centre du Mali ; les hostilités, les dérapages humaines, violences et les conflits intercommunautaires mortiers entre les éleveurs peuls, les touaregs, les ethnies bambara et les cultivateurs dogons se pèsent depuis quelques temps. Cela, d’ailleurs, accentue la boule au ventre, de la même manière, que la peur entre les différentes communautés s’intensifie. Les idées reçues sur la communauté peule est complètement fausse (proximité avec les groupes groupuscules). Face à cet amalgame, nous ne pouvons plus nous contenter de balbutier des hypothèses sommaires et d’esquisser des raisonnements hâtifs et mal étayés, qui produisent d’ailleurs, le sentiment de mépris et de haine entre les communautés et identités négro-africaines.
Nul doute que, les extrémistes, les groupes groupuscules, les mouvements djihadistes, soufflant de deux, trois côté sur les braises, sont acquises de semer le désordre. Ces exactions ont déjà apportées une nouvelle crise sécuritaire et des tensions supplémentaires dans un contexte de sécurité humaine déjà très dégradée sur le continent, particulièrement dans les pays du Sahel. Bref, la communauté peule est victime des tueries, des crimes odieux, inhumain et inqualifiable au Mali.
En Mauritanie, au Mali, au Niger et partout ailleurs en Afrique, l’appel pour le retour de la paix et la sécurité humaine est grandiose. La question qui vaille, toutefois, est de savoir le rôle peut jouer les collectivités locales et régionales sur ses affrontements ethniques… Les autorités nationales doivent faire appel à la bonne conscience des citoyens afin de revenir à la raison sur les conflits ou tensions entre les personnes et groupes qui font la loi, sans aucune foi, et contenue de régner la terreur au Sahel, où les peuls sont persécutés, victimes des violences, des crimes et accusé d’être complice et complaisant avec les groupes terroristes. De la même manière, c’est un malheur originel dont souffrent les peuls, où elles n’en sont pas stigmatisées pour leur couleur, leur nom, leur religion, etc. à moins qu’elles ne soient victimes d’un drame affectant leur intégrité physique.
Ces évènements malheureux font partis des missions du force de G5 du Sahel. C’est-à-dire, dans l’optique d’agir en faveur d’stabilité, la paix et la sécurité, de développement et du bien-être de la population du Sahel. Pendant le grand sommet, mini-sommet, réunion du G5 à Nouakchott, on constate que les pays du Sahel, la Mauritanie et le Mali en premier, et Alliance du Sahel sont déterminées pour prévenir, combattre les conflits et nombreuses crises politiques, économiques, sécuritaires et les tensions ethniques – intercommunautaires – récentes qui sont produites au Mali.
Après ces différentes rencontres diplomatiques, beaucoup de propositions ont étaient évaluées et vont dans le sens d’appréhender définitivement la sortie des crises et « tensions inter-ethniques ». Sur ce plan, les différentes communautés ethniques du Sahel, se penchent durablement sur la paix et la sécurité. L’urgence est sans doute, de vivre-ensemble – en commun – dignement et humainement dans le même secteur, région et territoire. On récent, en effet, le désir d’affirmation en tant que citoyen qui a le droit de vivre sous la protection d’Etat face aux menaces d’intimidations, d’accusation de banditismes et de terroristes.
Abdoulaye SY
abdoulayesy168@gmail.com