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L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est actuellement jugé, avec plusieurs co-accusés, depuis neuf mois pour des accusations incluant l’enrichissement illégal et l’abus de pouvoir. Après les plaidoiries des avocats de la partie civile et de la défense, l’étape actuelle consiste en une réplique finale des avocats avant que la Cour ne délibère.
La séance a débuté le lundi 20 novembre avec les réponses des avocats de la partie civile, qui disposaient de 30 minutes chacun pour contester les arguments de la défense, notamment sur l’interprétation de la Constitution par cette dernière plutôt que sur les faits reprochés.
Un point contesté est l’immunité présidentielle : selon l’avocat de la partie civile, les fonds découverts chez les proches d’Aziz sont des actes personnels qui ne relèvent pas de sa fonction présidentielle. Il mentionne également des actes relevant de ses fonctions mais incriminés par la loi sur la corruption.
En opposition, l’avocate du Collectif de défense nie les accusations, déclarant que ce procès est politique, manquant de preuves et de procédures légales, visant simplement à évincer Aziz de la vie politique.
Les avocats de la défense répliqueront prochainement avant que la Cour ne prenne sa décision finale, suite à laquelle le Procureur a requis 20 ans de prison et la confiscation des biens de l’ancien président dans cette affaire.
La rédaction