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En Mauritanie, des sociétés comme Qnet, WorldBuy, exploitent la crédulité et la cupidité des citoyens, promettant des gains rapides et importants. Ces entreprises prospèrent en ciblant principalement les personnes aux revenus modestes, qui finissent souvent par perdre des sommes considérables, allant jusqu’à 900,000 MRU, et subissent également des dommages psychologiques et sociaux.
Les arnaques prennent diverses formes. Par exemple, WorldBuy qui promettait en Mauritanie un enrichissement rapide a cessé de permettre les retraits d’argent depuis le 13 mai 2024, et son application a disparu des plateformes de téléchargement, plongeant de nombreux investisseurs dans l’incertitude. En réponse, des groupes de victimes se forment sur des réseaux sociaux comme WhatsApp, cherchant des moyens de recours judiciaires. Ils accusent aussi les banques, les services mobiles affiliés, et même les médias nationaux de complicité, reprochant à l’État son manque de protection.
QuestNet, renommée QNet, est un exemple typique de société de vente pyramidale, interdite dans plusieurs pays. Implantée en Afrique, elle promet des gains rapides via le recrutement de nouveaux vendeurs pour des produits contestables. Les schémas pyramidaux finissent par s’effondrer, causant des pertes financières pour la majorité des participants. QNet parvient souvent à échapper aux poursuites en se déplaçant de pays en pays et en ajustant ses pratiques selon les lois locales, tout en utilisant des techniques de communication sophistiquées pour se défendre.
Ces arnaques révèlent la nécessité d’une vigilance accrue et d’une meilleure protection contre les escroqueries financières. La situation actuelle a conduit à une mobilisation sociale, avec une manifestation prévue à Nouakchott pour interpeller les autorités publiques sur la protection des citoyens et la régulation des activités financières frauduleuses.
La rédaction
