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C’est l’histoire du contrat de l’entraîneur de notre équipe nationale conclu en catimini et du détournement de 8 millions MRO en 2012 qui n’ont jamais été dénoncés ni élucidés par personne. Le technicien français est titulaire d’un contrat qui prend fin en 2019 par conséquent ce contrat secret est gardé confidentiellement par le célèbre président de la FFRIM et son entourage immédiat. Ce contrat stipule clairement que le président de la FFRIM a un droit de regard et de veto sur les sélections de l’entraineur français: une sorte de main mise sur l’ensemble des pouvoirs du technicien français que ce droit de veto traduit. Dans le même ordre d’idée ; une clause contractuelle a été insérée précisant étrangement que c’est le président de la FFRIM encore qui choisit les joueurs qui doivent venir jouer dans l’équipe nationale mauritanienne.
Cette clause offre alors au dit président tous les pouvoirs comme sur une propriété privée. Devant ce passe droit chers lecteurs ; Est-il possible de demander au président de FFRIM de rendre certains comptes ? Logiquement la question mérite d’être posée ! Sachant que l’entraineur national mensuellement un salaire d’un montant estimé à 17. 000 Euro (soit 7 millions MRO) qu’il perçoit chaque trimestre et le comble est que cet entraineur ne vit même pas dans notre pays. Il ne vient séjourner qu’assez rarement en Mauritanie.
Ce qui choque de plus à cette «Fédération » est que nombreux de ses employés sont payés ridiculement d’un montant de 30.000 MRO soit moins de100 euros ce qui fait que l’entraineur gagne à lui seul plus de 141 fois le salaire des employés qui ne bénéficient d’aucune garantie en terme de protection sociale. Et pourtant nous avons des entraineurs locaux qui peuvent bien et mieux faire le travail et qui couteront surement moins et avec le même rendement voire un rendement meilleur que le technicien français. Notons que cette situation opaque doit être dénoncée et condamnée ; de surcroit une petite bande de copains ne doit pas prendre notre football en otage surtout qu’aucun bon résultat n’a été enregistré jusqu’à présent.
Savez-vous que malgré le fait que la FFRIM ait retiré à Corentin Martins l’équipe des joueurs locaux, il garde le même salaire ?
Revenons sur l’affaire des 8 millions MRO confisqués, par l’actuel manageur de l’équipe nationale: en 2012. Lors des préparatifs pour le déplacement de l’équipe nationale de football en Espagne pour affronter le Canada sous l’ère Patrice Neveu, l’actuel manageur mauritanien , ami personnel et conseiller particulier du président de la FFRIM s’était vu confier la somme de 8 millions MRO pour les besoins de l’équipe et le paiement des primes des joueurs, ce dernier avait tout bonnement confisqué cet argent et avait avancé comme seul argument le droit de se faire rembourser son propre argent dépensé lors de la campagne électorale en faveur du président de la FFRIM en 2011.
Quand l’un des ténors du bureau fédéral ayant appris la nouvelle, a menacé de démissionner si l’argent n’était pas remboursé, furieux, le président de la FFRIM avait demandé à celui- ci de démissionner et que l’argent ne sera pas remboursé, depuis ce jour l’histoire des 8 millions a été jetée aux oubliettes. Voila la situation dans laquelle se retrouve notre football depuis tout ce temps et bizarrement pour toute voix qui ose s’élever et dénoncer toutes ces dérives qui ont miné le football, les vaillants défenseurs du président de la FFRIM crient au scandale alors que les faits sont incontestables. L’évolution de notre football doit être constatée et pas dictée par des voix inaudibles comme celles de Ndjitapp(Camerounais) ou Infantino président de la FIFA encore moins celle du très controversé président de la CAF qui vante le modèle mauritanien alors qu’au même moment nous occupons la 104éme place sur le classement de la FIFA.
Nous auscultons la gestion opaque de la FFRIM non pas pour un règlement de compte encore moins, un problème personnel mais simplement pour la bonne marche de notre institution. Aujourd’hui la seule chose qui nous guide et qui nous motive est l’intérêt journalistique à savoir le devoir d’informer le peuple de la gestion d’une institution qu’elle soit sportive, politique ou culturelle. Ce droit de regard incombe à tout citoyen mauritanien imprégné de bonne volonté pour la réussite de la Mauritanie sur tous les plans. Notre travail doit interpeller nos autorités afin que celles-ci ouvrent les yeux sur les déboires de certains protégés qui disent haut et fort être préservés grâce à leur « bras long » même s’ils sont dans le mensonge et dans le faux. Il y a des contrats qui en disent long sur l’état de confiance d’un pays et de sa fédération.
Or la confiance n’est pas un choix, elle est une nécessité pour bâtir un pays de paix. Et d’ailleurs c’est la responsabilité de tous, décideurs en tête, de réfléchir et d’agir pour son établissement. Nous ne pouvons pas bâtir une Mauritanie sur deux poids deux mesures et espérer une paix civile et sociale durable surtout que notre pays souffre de plusieurs injustices qui fragilisent encore plus la notion de citoyenneté et d’unité nationale. Faut il reprendre la maxime d’ABRAHAM LINCOLN qui disait je cite : « c’est en gardant le silence, alors qu’ils devraient protester que les hommes deviennent des lâches ».
« Que la paix et la grâce d’Allah soient sur vous !AMIN ».
Notre prochain article traitera l’usurpation du club concorde par le Président de la FFRIM……
KDR CONSCIENCE LIBRE ET POSITIVE