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Après son allocution vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle le Président de la Commission nationale des droits humains ( CNDH) a assuré que son institution » vérifie et suit les gardes à vue.
Ahmed Salem BOUHOUBEYNI le président de la CNDH a répondu à la question de Rmi-info.com sur la nature des rafles, de la chasse à l’homme et des disparitions forcées que dénoncent les défenseurs des droits humains.
Voici sa réponse
Oui effectivement, nous suivons de prêt ces événements c’est tout à fait naturel car c’est notre rôle de protection des droits de l’homme. Nous avons dès les premières heures engagé des investigations. Notre équipe a assisté à l’autopsie et nous assurons une veille pour que les arrestations, les interpellations se déroulent dans le respect du droit, et pour que les manifestations pacifiques, soit considérées comme un droit constitutionnel et donc quelles ne soient pas empêchées et encore moins réprimées, que les cas de débordements soient traités en respectant les principes de nécessité et de proportionnalité dans l’usage de la force par les forces de l’ordre, et enfin que les arrestations se passent dans des conditions qui respectent la dignité des personnes présumées encore innocentes.
Nous avons visité certains lieux de détentions et contribué déjà, avec la collaboration de la police, à libérer certains.
Nous avons également clairement rappelé les droits des étrangers dans notre pays conformément à nos lois et conventions ratifiées par notre pays.
Nous avons effectivement réuni des personnalités indépendantes et des personnalités de la société civile, représentant toutes les composantes nationales qui ont parlé d’une même voix pour réclamer des enquêtes indépendante dont on tire les conséquences en terme de responsabilité et de lutte contre l’impunité, qu’on prenne des mesures pour que ça ne se répète, plus, nous avons dénoncé les appels à la violence, à la haine et au racisme ainsi que la récupération politique
