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Un projet de loi visant à criminaliser les violences contre les femmes et les filles est confronté à l’opposition des conservateurs religieux, arguant qu’il va à l’encontre des principes de l’islam. Malgré des années de statu quo, des femmes, parmi lesquelles des députées et des activistes, font pression pour son adoption au parlement.
Sous le nom de loi «Al Karama» (dignité), ce projet vise à protéger les femmes contre toutes formes de violences, conformément aux engagements internationaux de la Mauritanie. Malgré son adoption par le gouvernement, il se heurte à des obstacles persistants, notamment de la part des conservateurs, invoquant des questions sociologiques et religieuses.
Face à ces défis, les femmes leaders s’engagent pour faire adopter ce texte afin de mettre fin aux violences subies par une catégorie sociale vulnérable. Des personnalités telles qu’Amy Sow et Sinya Haidara soutiennent cette démarche, soulignant que cette loi est conforme à l’islam et a été élaborée avec l’implication du Haut Conseil de la Fatwa, réfutant ainsi les accusations provenant de certains conservateurs.
Oumou Khairy Youssouf, militante des droits des femmes, rappelle les souffrances endurées par les femmes dans les foyers et plaide pour une loi gouvernementale respectant les principes de l’islam. Cependant, Mohamed Koyri Diallo, militant des droits humains, émet des réserves concernant l’article 28 lié à l’autorité du mari au sein de la famille.
La rédaction