Mauritanie : entre les Flam le torchon brûle

L’histoire se répète à bien des égards. Le président, et lesmembres fondateurs de la cause négro-mauritaniennes des forces de libérations africaines de Mauritanie (Flam) se désolidarisent au sein du mouvement. Faut-il intégrer un parti politique ou rester éternellement au sein de la société civile ? En tout cas, les individualismes persistent. L’ancien Président Mauritanien est le maitre des horloges au sein du mouvement Flam. Donc il faut traiter « les faits sociaux comme des choses », selon Emile Durkheim.

En cherchant à comprendre, on constate qu’un fait social est fondé à partir des éléments subjectifs. En sociologie politique on laissera de côté les idées reçus, les croyances subjectives des individus, pour étudier objectivement les rites et les discours politiques. Depuis que l’ancien Président des pauvres est sorti de prison pour des raisons de santé, il essaie d’exister tant bien sur le plan politique que médiatique. De l’ombre à la lumière, il fait des déclarations, interviews et réunions avec des organisations d’obédiences syndicales. Des entretiens et consultations sécrètes dans les salons parisiens et bruxellois pour exister, puisque le prince est de retour. Il est obligé de réunir les leaders d’opinions et que l’homme est un animal politique par nature. Tout nous échappe, car le malade est manifestement bien guéri. Et tant mieux. Il n’y a que le temps qui soit le nôtre, parce que, la durée de la vie est limitée. Le principal est qu’il a disposé de son temps en prison ; et ailleurs en étranger pour influencer et pour mieux régner dans la force de libération africaines de Mauritanie. À l’époque dans son partie Aziz (UPR, parti présidentiel) qualifier le Flam des « séparatistes », des « opportunistes » en dénonçant leur projet de cohésion nationale

Aujourd’hui, Mohamed Ould Abdel Aziz a créé une opposition interne dans Flam. Ainsi qu’un possible changement de poste pour les leaders désolidariser ; c’est-à-dire une mutation en parti politique dénommée « Engagés pour une Mauritanie Unies » (EMU) s’impose. Certains observateurs considèrent le fait que Flam intègre une partie politique comme (EMU) crée le 12 novembre 2022, à Paris par l’ancien Président revient à légitimer tous les régimes mauritaniens qui ont toujours opprimés la population négro-mauritanienne. De même que l’enrôlement de celle-ci est toujours contesté. Les droits pour tous et les discriminations ethno-raciales persistent toujours en Mauritanie. 

En effet, les dissidents accusent les flamistes d’accuser le coup en rejetant une alliance politique organisée par une partie des membres. Dans la même logique, les militants doivent continuer leurs actions sur le terrain, et leurs engagements sans faille pour l’égalité entre les Mauritaniens. 

L’ancien Président crée des particularités aux détriments des valeurs, principes, et statut des forces de libérations africaines de Mauritanie. En cherchant à désolidariser les membres, il remet en cause en transgressant les valeurs démocratiques, car il trouve son intérêt de nouveau au sein de cette organisation. Donc, c’est pathétique à bien des égards.

Quoi qu’il en soit, vôtre image en dit long aux propos démentis ou tenus pendant l’assemblée. Je ne connais pas les raisons des individualités des fondateurs de Flem, mais sachez que l’histoire retiendra cet événement. Monsieur le Président, vôtre sens d’esquiver les débats démocratiques, vôtre sagesse d’avoir les yeux fermés pour le fameux vivre-ensemble, ou l’unité mauritanien est perceptible. Vôtre adage consiste à dire, ce dont on ne peut parler en politique, il faut le taire. C’est-à-dire, au moment où l’exécutif est sur le point arabisé le pays. Cela amènera à relègue les négro-mauritaniens au second plan. De ce point de vue, faire quelque chose sans les citoyens, c’est faire contre les citoyens. Quelque part, faire une unité au sein du mouvement, sans le Président, c’est faire contre le Président et les membres fondateurs. Donc, se moquer de la philosophie de la foule, c’est vraiment philosopher.

Aziz avec ses petits princes de compagnie, il ne s’agit pas de faire la science politique pour savoir si c’est « la raison gouverne le monde ». La sociologie de la famille nous enseigne que la socialisation primaire s’acquière dans la famille et dans l’entourage par laquelle l’individu agit, et secondaire par laquelle l’individu grandi. Certains individus sont toujours soumis aux anciens ; mais pas au détriment du bons sens populaire. Les libertés personnelles, les vicissitudes,les évènements et les déclarations intempestives sont donc en contradictions avec à l’esprit du mouvement de Flam. Car Flam défends les acquis sociaux de chaque citoyen mauritanien. Donc, agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la vie future.            

Abdoulaye SY

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