- rmi-info
- 0 Comments
- 320 Views
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, sont profondément attristés par la mort tragique de 27 personnes en mer au large de l’Afrique de l’Ouest entre Nouadhibou, en Mauritanie, et Dakhla, au Sahara occidental. Un seul rescapé a été ramené à Nouadhibou, suite à une opération de sauvetage menée par les garde-côtes mauritaniens jeudi.
L’OIM, le HCR et ses partenaires fournissent une assistance humanitaire, notamment des soins médicaux et une aide psychologique.
« Malgré les restrictions de mobilité qui sont imposées du fait de la pandémie de Covid-19, les migrants sont toujours obligés d’entreprendre des traversées périlleuses », indique Laura Lungarotti, cheffe de mission de l’OIM en Mauritanie.
« Alors que nous fournissons une assistance humanitaire conjointement avec le gouvernement de Mauritanie et la société civile, des procédures de sauvetage et d’assistance prévisibles demeurent nécessaires. Ceci est d’autant plus important alors que les mesures de santé publique sont toujours en place. »
« Ces décès sont évitables, et ils peuvent être évités », déclare Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale. « Nous devons agir pour réprimer les passeurs et les trafiquants qui font de fausses promesses aux migrants et aux réfugiés sur des traversées en toute sécurité vers l’Europe. Parallèlement, nous devons offrir des prestations de protection et des services efficaces aux personnes dans les pays d’asile et de transit, pour renforcer leur intégration socio-économique et leur inclusion dans les communautés d’accueil afin qu’elles ne ressentent pas le désespoir qui les pousse à risquer leur vie lors de ces périples désespérés. »
Le bateau aurait quitté Dakhla, au Sahara occidental, il y a quelques jours et se dirigeait vers les îles Canaries, avant de connaître des problèmes de moteur. Les personnes à bord se sont retrouvées bloquées en mer et ont commencé à souffrir d’une déshydratation extrême. Les passagers étaient pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, notamment des Guinéens.
IOM & UNHCR