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Après la délibération du bac 2020 qui à lieu dans les conditions que vous connaissez, l’heure est au bilan de l’année scolaire 2019/2020.
L’école mauritanienne forcée à l’arret le 15 Mars suite à l’apparition du premier cas de COVID19 après s’en est suivi une longue pause de plus de six mois sans cours .Le 1er Septembre 2020 les élèves sont invités à regagner de nouveau les bancs des écoles après plusieurs tentatives avortées ,ainsi après ces longs moments d’attentes qui a engendré logiquement un décrochage scolaire non seulement pour les élèves mais aussi pour les professeurs ,et pourtant une reprise de deux semaines à été engagé avant de passer aux examens pour les classes dites d’examens à savoir ceux du baccalauréat,de B.E.P.C et ceux du concours d’entrée en sixième et viendra ensuite la composition du deuxième trimestre annoncé à l’improviste le 14 septembre et en fin les compositions du troisième trimestre vient couronner le tout ,comme un aveu d’échec pour le 19 octobre pour les classes dites de non examens qui sont eux restés en plus de la période de confinement 2 ou 3 semaines supplémentaires sans cours ,car ce sont leurs locaux qui ont servi a abriter les examens et leurs enseignants ont été mobilisés pour certains à la surveillance et pour d’autres à la correction ces fameux examens à Nouakchott.
Parlons des sujets proposés
Mathématiquement il est impossible de pouvoir faire plus de dix chapitres que compte au minimum chaque filière en cinq mois ,alors que les sujets proposés,celui du Bac et du Brevet dans les matières scientifiques comme maths et pc que je metrise le mieux ,à mon avis n’ont pas suivi l’organigramme et la progression demandée par le ministère ,les sujets se sont étalés sur tout le long du programme et ont été facilités comme pour avantager les écoles privées dans les grandes villes à savoir Nouakchott ou Nouadhibou, qui contrairement aux écoles de l’intérieur du pays qui pour la plupart manquent cruellement de professeurs ou souvent un professeur est utilisé pour enseigner deux matières distinctes pour pouvoir combler désespérément le vide et donc ne parviendront jamais dans ce rythme à finir le programme demandé durant l’année scolaire .
Ces écoles privées pour la plupart regorgent de professeurs en quantité et en qualité surtout dans les matières principales à savoir :Maths-physique et sciences naturelles , dont certains n’hésitent pas à utiliser deux ou trois professeurs pour une matière donnée dans l’objectif de doper les élèves pour pouvoir achever le programme au plus vite en ignorant ainsi l’organigramme et la progression définie par le ministère de l’éducation nationale.
Du résultat..
Pour la première fois depuis des années que nous avons franchit la barre des 10 pourcent c’est à féliciter 14,47 % c’est un résultat satisfaisant mais vous vous etes posez les questions suivantes :sur ce pourcentage quelle proportion représente l’école publique,quel est le pourcentage d’amis des écoles publiques hormis Nouakchott et Nouadhibou ,quel est taux d’échec de l’école publique c’est énorme…
En plus de tout ça nous viendrons à la correction des examens ,la correction parlons-en!
Des enseignants sont convoqués a venir corriger le Bac, Brevet ou l’entrée en sixième dans la capitale avec des rémunérations dérisoires qui a poussé ceux du Bac à une manifestation le vendredi 9 septembre qui n’a aboutit à rien, pour ces correcteurs certains sont venu de l’intérieur et les organisateurs de cette correction n’ont pas tenu compte des conditions sociales de ces derniers, logement , transport , restauration sans compter des dépenses quotidiennes qu’exigent Nouakchott qui n’est pas à négliger et en plus de tout ,quand vous comparer le nombre de jours de correction par rapport la somme perçue , le correcteur ne reçoit pas plus 50 Mru/l’heure ,donc avec toute cette démotivation et le manque de considération du corps enseignant comment voulez-vous avoir un résultat satisfaisant,un résultat pouvant concurrencer la sous région ,le Sénégal où le Maroc.
En sommes si tout ces problémes immédiats et crutiaux ne sont pas réglés ,il est pour moi irresponsable de vouloir coûte que coûte assoir l’une des promesse de campagne électorale de l’actuel président a savoir jeter les bases d’une école républicaine dès l’année scolaire 2020-2021.
Harouna Mamoudou BA dit Karel
professeur de Maths-physique.