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Les étudiants de l’Institut Supérieur des Sciences de la Mer (ISSM) sont toujours en grève. Les promotions précédentes qui entraient à l’Institut par voie de recrutement obtenaient des « attestations de réussite » avec « Entête ministère de la Défense ». Aucun lien avec l’Enseignement Supérieur et la Recherche scientifique. En effet, à leur sortie, ils n’avaient droit à un diplôme académique. Et pire encore, la présence du ministère de la Défense nationale dans le circulum ne leur offre non plus le droit d’être rattaché à l’Armée.
À cela il faut ajouter les difficultés à la poursuite des études avec ce certificat jugé insignifiant car d’une validité d’une année.
Depuis 2018, le ministère de l’Enseignement Supérieur se charge de l’orientation des bacheliers vers cet obscur et méconnu institut . Vu les conditions, les étudiants (les trois promotions vers 80 étudiants) ont décidé de tout arrêter jusqu’à ce que le problème de la reconnaissance officielle et académique du diplôme soit réglé. Ce qui est leur droit le plus absolu.
Le problème est clair et la solution est connue. Le ministère de la Défense s’est emparé de deux établissements d’enseignement supérieur à savoir: École Supérieure des Officiers (ESO) qui forme des ingénieurs et L’ISSM des techniciens supérieurs toutes rattachés à l’Académie Navale à Nouadhibou. Mais Ils ne peuvent guère délivrer des diplômes: car cela relève du domaine et des prérogatives du ministère de l’Enseignement supérieur .
L’ adoption et la reconnaissance du diplôme offre aux étudiants d’autres avantages. En effet, la direction pédagogique et financière de l’Académie sera désormais gérée par le ministère de l’Enseignement supérieur selon les lois, les décrets régissant l’enseignement supérieur. Visiblement, c’est ce que la Défense nationale refuse pour la protection des intérêts personnels des dirigeants de l’Académie qui n’ont rien à avoir avec l’enseignement académique et supérieur.
L’ opinion publique nationale doit se joindre à notre cause. Nous les appelons à nous aider à rendre nos doléances une priorité pour les autorités du pays. Nous ne ne cherchons qu’une garantie à notre avenir.
Nous informons aussi l’opinion que ceux qui s’opposent à nos revendications légitimes cherchent tout simplement à protéger leurs intérêts personnels. N’est-il pas l’heure des ruptures? Le changement n’était pas crié tout azimut? Les vieux réflexes opportunistes ne doivent-ils laisser la place à l’intérêt général patriotique? Ne sommes-nous pas des ressources humaines pour la pays. Son avenir de surcroît? L’ État devrait-il nous sacrifier pour satisfaire les appétits d’une poignée d’individus qui n’ont que trop profité des passe-droits?
« Étudiant négligé, l’avenir menacé » !
أندور_شهادتي
je_veux_mon_diplôme.
Djibril Mohamed Ba