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Dans un entretien exclusif accordé à Rmi-info.com, le député et candidat à la présidentielle du 29 juin 2024, Biram Dah Abeid a déclaré que la fraude massive lors des élections générales de mai 2023 indique aux populations « le chemin de la guerre ». Selon lui, en fraudant, l’ État incite à la violence. En se défendant d’être incitateur à la violence, Biram prévient que n’empêchera pas les populations au sacrifice arguant que la fraude entrave le changement pacifique. À propos l’élection présidentielle de 2019, Biram avance qu’au moins 32% des 52% accordés au président Mohamed Cheikh El Ghazouani sont issus de la fraude. Ajoutant qu’un second tour le maintenant en face d’El Ghazouani était inévitable n’eût-été « la décision d’Abel Aziz et son dauphin de déclarer les résultats et de militariser les rues, des villes, de déployer des chars de combat et d’emprisonner des milliers de militants d’IRA pour imposer leur victoire par la face. »
A la question de savoir s’il craint le même scénario en 2024, Biram répond : » qu’il n’est pas exclu et que c’est au peuple de se préparer, ajoutant que son se confine à emmener le peuple jusqu’à la victoire, à se sacrifier personnellement ». Il a rappelé que sa critique de la fraude massive des élections de 2023 a provoqué son arrestation pendant 48 heures sous le mandat de la loi anti-terrorisme.
La rédaction
