L’opposition politique en Mauritanie : quelles chances lors des élections de 2023 et 2024 ?

Depuis de nombreuses années, la Mauritanie est confrontée à des défis politiques et économiques majeurs. L’opposition politique a joué un rôle important dans la promotion de la démocratie et de la transparence dans le pays. Avec les élections législatives et municipales prévues en mai 2023 et les élections présidentielles de 2024, l’opposition politique se prépare à relever un nouveau défi.

L’opposition politique en Mauritanie est constituée de plusieurs partis politiques et de deux blocs d’opposition un bloc composé de RAG-SAWAB, CVE – CVE-VR (AJD/MR) , UFP, FRUD, APP entre autres et le second bloc plus proche du pouvoir ( majorité présidentiel) composé de UDP, Tawassoul, Hiwar, RDF, RAVAH pour n’est sité qu’eux, chacun ayant sa propre vision et ses propres priorités pour le pays.
Certains partis sont plus anciens et mieux établis, tandis que d’autres sont plus récents et cherchent à se faire une place sur la scène politique comme la CVE, CVE-VR et le RAG même s’ils ne sont à ce jour toujours pas reconnu officiellement par l’État Mauritanien mais grâce à des Coalitions avec d’autres partis ils arrivent à faire parti de l’echéquier politique.

Lors des élections législatives et municipales de mai 2023, l’opposition politique aura une chance importante de remporter des sièges dans les assemblées locales et nationales malgré les querelle interne au seins même de l’opposition sur fond communautaire (peulh, soninké et haratine) les Olof eux étant quasiment exclus du jeux politique.
Les partis d’opposition ont une forte présence dans certaines régions du pays, en particulier dans les zones urbaines. Ils ont également travaillé dur pour renforcer leur base électorale et pour attirer de nouveaux électeurs notamment au niveau de la diaspora.

Cependant, l’opposition politique doit faire face à des défis importants. Le parti au pouvoir, el Insaf enciennement UPR, a une forte présence dans les zones rurales et dispose de ressources importantes pour mener une campagne électorale comme nous avons puis constaté depuis le vendredi 28avril 2023 à 00h l’ouverture officiel de la campagne; pendantque le député sortant Issa Diawara faisais sont meeting dans une grande et luxueuse salle drapeau et lumière digne des campagnes américaine en compagnie des stars de la chanson mauritanienne comme Demba Tandia ; l’opposition elle se retrouvait dans de petites salle municipaux d’a peine une capacité de 250 personnes, mal éclairé ; certains candidats n’ayant même pas les moyens de tenir un meeting, cela montre la disparité financière entre le parti au pouvoir et certains des partis comme UDP proche du pouvoir, qui bénéfice de moyen financière gigantesque, des voix de l’opposition commence à dénoncer comme étant des moyens de l’État mis à disposition d’un parti et ses alliés.

De plus, l’opposition politique doit faire face à des restrictions importantes en matière de financement et de diffusion de ses messages sur les radios et chaînes publiques , ce qui peut affecter leur capacité à mobiliser les électeurs.

Les élections présidentielles de 2024, étant en ligne de mir l’opposition politique devra se préparer à un défi encore plus grand. Le président actuel, Mohamed Ould Ghazouani, a été élu en 2019 avec plus de 50% des voix, et il est probable qu’il se présentera à nouveau en 2024.

L’opposition politique devra travailler dur pour présenter un candidat fort et pour mobiliser les électeurs pour celà la seule opportunité qui semble s’ouvrir à l’opposition est une opposition avec une coalition élargi pour avoir un(e) seul(e) candidat(e) pour espérer remporter la victoire.

Ibrahima Diallo
TV TOOBA / NCMnews

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