Le ras-le-bol d’un peuple mauritanien déprimé et asphyxié par son système politique

Ce cri de désespoir de l’épouse et à la mère de famille, la jeunesse, des diplômés, des enseignants etc., pourrait être celui de tout mauritanien, le moral des gens est au plus bas. Le ras-le-bol des gens, c’est le chômage, la misère et le coût de la vie, l’injustice. Le feu est de ne pas entendre ce cri du peuple. Il faut prendre en compte ce ras-le-bol des mauritaniens.

Le président et ses ministres ne se rendent pas compte de la misère sociale. Le besoin ne pas une valse des ministres, des inaugurations, des annonces mais d’une redéfinition de l’Etat qui est en crise d’efficacité et de légitimité. La population mauritanienne est orientée vers une seule direction, le changement.

Le discours traitant les internautes d’extrémistes, des faux informateurs, des mensongères, voir un jour des terroristes ou de jouer avec le feu est une erreur. Le feu, c’est de ne pas attendre le cri de la population.

Toutes ces manifestations de gauche à droite, ces réclamations et les cris sur les réseaux sociaux et les cyberdissidents, c’est pour faire entendre les demandes. Les frustrations de la population mauritanienne se multiplient et ne cessent d’augmenter. Les demandes ne sont jamais entendues ou obtenues.

Les inaugurations des présidents par-ci et par-là, des ministres, des gouverneurs, des maires et des préfets, nous avons vécu et vu cela sous tous les régimes mais au final, il n’y a jamais eu de suite et changement.

La série des cris de colère est un signe d’un ras-le-bol. Les principales causes de ces colères, manque des logements, l’augmentation des prix, liberté d’expression toujours au sens du président et de la démocratie arrangée entre des groupes décidés à ne jamais libérer la Mauritanie.

Il est fondamental et nécessaire de mettre fin à cet Etat policier et afin d’obtenir la démocratie du peuple. La jeunesse mauritanienne est en colère. De l’école au chômage, elle ne veut plus être assistée. Les exclus de l’école se retrouvent sans perspectives. L’insécurité augmente.

Les interdictions à manifester et les repressions ne font plus craindre. L’adversaire du peuple ce système qui ne cesse de l’asphyxier. La privation des toutes ces libertés, manque de démocratie, de liberté d’expression, de répartition des revenus, des humiliations au quotidien pendant plusieurs années qui ont donné naissance à toutes ses inégalités sociales, ses injustices qui donnent aujourd’hui ce sentiment des rumeurs, des fausses informations.

La menace du président aurait dû être un prélèvement exceptionnel obligatoire sur toutes les fortunés de ce pays. Redistribution sous forme d’un salaire à des jeunes qui accepteraient de se former et à participer aux grandes transformations du pays. Obligé les employeurs « des bonnes à tout faire » à déclarer leurs employés, mettre en place un système de payement sécurisé et transformé ce système de bouche à oreille. Sous ces bonnes à tout faire sont aussi victime de leurs employeurs. Inauguré la dépendance agricole sans main d’œuvre dans le pays est une autre blague du système.

Les annonces, ça suffit.

Boulaye Diakité

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