Fusillade mortelle à Paris : antécédent raciste, ancien cheminot, groupe politique… ce que l’on sait du tireur présumé

Le tireur présumé de la fusillade qui a fait trois morts a Paris a été arrêté par les forces de l’ordre en début d’après-midi. Déjà connu des services de police, ayant des antécédents racistes, ancien cheminot… que sait-on de lui ? 

Le tireur présumé âgé d’une soixantaine d’années a été arrêté rue d’Enghien dans le Xèmearrondissement, indique BFMTV. Les premiers éléments sur son profil ont été dévoilés par les autorités. 

Attaque raciste au sabre 

Il y a un an, le tireur présumé avait été interpellé après avoir attaqué un camp de migrants armé d’un sabre dans le XIIème arrondissement. Ce jour-là, il avait tenté de tuer deux personnes et avait été interpellé par les forces de l’ordre. Une information judiciaire avait été ouverte pour « violences à caractère raciste avec arme et préméditation ». https://94c2e9a497c005381ecdded89dcc0a28.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-40/html/container.html?n=0

Les motivations du tireur présumé pour la fusillade qui a fait trois morts aujourd’hui restent à déterminer. Si une enquête est ouverte pour des chefs d’assassinat, homicides volontaires et violences aggravées, la brigade criminelle ignore pour le moment, ce qui aurait poussé le sexagénaire a attenté à la vie de ses victimes.

Elle soulève cependant des premières pistes, rapporte TF1 Info : « le motif raciste des faits va faire partie des investigations qui viennent de débuter avec d’importants effectifs de la direction régionale de la police judiciaire »

Libéré il y a 11 jours

BFMTV rapporte que le tireur présumé a été remis en liberté il y a 11 jours, et qu’il est encore sous contrôle judiciaire. S’il est connu des services de police, il n’est pas enregistré dans les fichiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a précisé TF1 Info

La procureure de la République de Paris a détaillé à nos confrères qu’il aurait fait appel d’une première condamnation, ce dernier a par la suite été interjeté par le parquet. Une information judiciaire avait précédé sa détention provisoire, il venait d’être remis en liberté, le 12 décembre. 

L’intéressé était déjà connu des services judiciaires puisqu’il avait deux antécédents, même si ces recherches d’antécédents se poursuivent (…). Il s’agirait d’antécédents qui auraient eu lieu en Seine-Saint-Denis. Il aurait été condamné mais à la suite de sa condamnation, un appel aurait été interjeté par le parquet. Un autre antécédent se serait passé du côté de Bercy à Paris. Cela concernerait des gens qui étaient installés dans des tentes et l’intéressé se serait attaqué à ces tentes. Il y a eu une ouverture d’information fin 2021 et l’intéressé venait récemment d’être remis en liberté

Ancien cheminot

Le Parisien indique que le tireur présumé est de nationalité française. Retraité de la SNCF, il s’agirait d’un cheminot, plus précisément un ancien conducteur de train. Né à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, l’homme né en 1953 serait âgé de 69 ans,indique TF1 info. 

Conduit à l’hôpital

Lui-même blessé, le meurtrier a été amené à l’hôpital, sous le contrôle des forces de police, a annoncé sur place la maire du Xème arrondissement, Alexandra Cardebard, à nos confrères : « Le meurtrier, lui-même (blessé et) en urgence relative, a été conduit à l’hôpital ». 

Pas d’affiliation à l’ultra-droite

Sur place en milieu d’après-midi, le ministre de l’Interieur Gérard Darmanin a évoqué le profil politique du principal suspect. « Il n’est pas certain que cette personne ait un engagement politique quel qu’il soit » a-t-il tenu à préciser avant d’ajouter que « manifestement, ses motivations étaient une attaque contre les étrangers caractérisée. Mais ça l’enquête judiciaire nous le confirmera. »

Les autorités ne savent pas, pour le moment, s’il appartenait à un quelconque groupe d’ultra-droite : « Il n’était pas fiché comme quelqu’un étant d’ultra-droite ou un extrémiste qui participerait à des réunions dans des organisations ». Le ministre de l’Interieur a ajouté que ces dernières années, 9 attentats liés à l’ultra-droite avaient été déjoués et 11 organisations affiliées dissoutes. « Ce monsieur ne faisait partie d’aucune de ces organisations dissoutes » a rappelé Gérald Darmanin. 

Elise Do Marcolino

Midi libre

administrator,bbp_keymaster

Leave A Comment

Activer les notifications OK Non merci