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Vu de loin, le temps presse à bien des égards, avant leséchéances législatives en Mauritanie, loin de Nouakchott, la capitale politique. Mais, c’est une bonne nouvelle pour la diaspora en France qui va pouvoir voter en mai prochain pour choisir ses députés pour la première fois depuis des décennies. Le candidat Bocar Oumar Ba (AJD-MR-FPC) élabore déjà ses propositions pour la diaspora. Il travaille encore sur la politique de la cartographie électorale décidée par l’exécutif et passe ses journées à réunir son bureau politique et reçoit les soutiens des leaders de la diaspora. Le candidat se préoccupe sur la non-discrimination du droit de vote de la diaspora mauritanienne en Europe. La France et les Etats Unies que le pouvoir en place a choisi unilatéralement. Or la diasporaMauritanienne de Belgique, d’Espagne et d’Allemagne a étéhautement privée de ses droits les plus élémentaires. Les observateurs ont d’ores et déjà, constaté après l’annonce des pays en dehors de l’Afrique qui vont choisir leurs députés, que certaines villes Européennes fortement habitées par les négros-mauritaniens sont aux abonnées absentes.
Nous devons tous comprendre aujourd’hui, le rôle que joue la diaspora mauritanienne en Europe est inestimable sur le plan de l’engagement, de citoyenneté et d’action qu’elles entreprennent pour leurs propres pays. Elle est membre à part entière de la communauté nationale. Elle s’engage à mener des projets multiples, notamment le transfert financier pour des constructions des projets socio-éducatifs, tel que les écoles, centres de santé publique qui promeut le développement. Or,les expatriés souhaitent finir avec les logiques héritées dujacobinisme. Finir avec les partisans d’un Etat centralisé, afin de garantir les politiques de la représentation et despropositions de loi que propose Bocar Oumar Bâ.
La diaspora mauritanienne souhaite maintenant aller plus loin pour un véritable changement de paradigme ; lorsque cela est incarné de la bonne manière et porté par les bonnes personnes dans l’hémicycle. Donc les autorités Mauritaniennes doivent faciliter le dialogue avec le futur député de la diaspora pourune meilleure prise en compte des revendications des expatriés. Bocar Oumar Bâ est le député qu’il nous faut, avec ce programme pertinent qui est le sien :
✓ Rapprocher les services consulaires des Mauritaniens.
✓ Création du haut conseil des Mauritaniens à l’extérieur.
✓ Coordination avec les associations de droits et protection des réfugiés mauritaniens.
✓ Promouvoir et encourager les diasporas à investir au pays d’origine.
✓ Exploré le potentiel de la diaspora pour le développement.
✓ Echanger avec la chambre de commerce Mauritanienpour les porteurs de projet.
✓ Question de la double nationalité.
✓ Renouvellement pluriannuelle de la carte de séjours des étudiants.
Une chose est sûre, l’ancien porte-parole de Kane Hamidou Baba (paix à son âme) a pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre de son électorat, la diaspora afin de solliciter son soutien et renouveler la confiance. Le programme de cette tournée électorale, consiste à faire savoir aux Mauritaniens établis à l’étranger qu’ils peuvent compter sur lui, car ilsolutionnera les nombreuses problématiques rencontrées par la diaspora et apaiser les inquiétudes auxquelles les Mauritaniens sont confrontés depuis des décennies.
Une très forte communauté mauritanienne est installée à Lyon, capitale économique de la Région Auvergne Rhône Alpes et deuxième plus grande ville la France. Notre communauté fait confiance au futur parlementaire, qui ne se sert pas des éléments de langage habituels. Notre communauté connait ses compétences, son expérience, et sa bonne volonté politique de régler, notamment les problèmes administratifs, auxquels nos compatriotes font face quotidiennement, mais aussi et surtout l’unité nationale. Dans son engagement, Monsieur Bâ estattentif à redéfinir avec la diaspora, les enjeux, les objectifs et les projets de développement de façon à produire ensemble les changements avec le souffle nouveau qu’incarne ladiaspora qui redynamise les territoires de leurs régions d’origine. Il n’y a pas de développement possible d’un pays sans ses jeunes expatriés. Le candidat (AJD-MR-FPC) en France connait mieux que quiconque les difficultés de la diaspora. Il vit depuis plus de 25 ans à Strasbourg où il est, entre autres, formateur à l’Ecole Supérieure de Praxis Sociale de Mulhouse sur les sujets de médiation, d’insertion, et logement des immigrés.
Là ou il y a une conviction, il y a un chemin !
Abdoulaye SY
