Mauritanie : La jeunesse et la politique font-elles « vraiment » bon ménage ?

L’engagement des jeunes dans la politique en Mauritanie, faut-il l’interpréter comme un effet d’âge, un effet de période ou un effet de génération ? 

A l’époque, le rapport que la jeunesse mauritanienne entretient avec la politique était minime. Effectivement, en Mauritanie tout le monde salue non seulement la multiplication des candidatures des jeunes  aux  élections municipales, régionales et législatives prévues en septembre prochain, mais également  l’engagement politique – au sens large du terme – des jeunes.

Face à la crainte de voir la démocratie représentative menacée et les politiques de marginalisation galopante à l’égard des jeunes ;  l’heure est du renouveau politique pour redresser le pays. De la même manière, le sursaut de la jeunesse mauritanienne est de proposer des politiques de changement pour améliorer durablement  les conditions de vie des concitoyens et représenter le peuple dans les différentes institutions. Or, le pouvoir exécutif affiche toujours des politiques réductrices et inégalitaires vis-à-vis de la nouvelle  génération capable, d’ailleurs de proposée des solutions d’alternatives. En Mauritanie, la nouvelle génération qui s’engage dans la politique  propose, toutefois une nouvelle conception de la vie politique, car ils ont vécus les différentes formes des politiques préférentielles explicites destinée à les écarter dans tous les pouvoirs décisionnels.

D’ailleurs, on constate l’indifférence et l’inefficacité des dirigeants, manipulation des chefs d’état-major, des officiers de l’armée, de même,  la communication politique rhétorique du porte-parole du gouvernement montrent à tel point les échéances électorales en Mauritanie est loin d’être joué d’avance pour les jeunes. Au niveau national, le pouvoir exécutif est distant,  éloigné, en tout cas, peu attentif aux préoccupations des jeunes et obnubilé exclusivement par leur propre intérêts et carrières.

Avec les jeunes, le pays est en marche… 

C’est une révolution citoyenne qui se met en mouvement. La jeunesse mauritanienne à ressentie un fort besoin d’engagement dans la politique. En effet, qu’elle est envie d’agir  pour servir le peuple.  Comme le souligne justement  A. Muxel, « les chemins de la transmission intergénérationnelle sont devenus plus complexes. Les formes d’entrée dans la vie sociale se sont diversifiées et les jeunes sont dorénavant confrontés à la nécessité d’expérimenter eux-mêmes des  itinéraires peu balisés  par leurs parents, a fortiori, par leurs grands-parents », (Expérience politique des jeunes, p.16, 2001).  Dit autrement, sans tenir compte la tranche d’âge des jeunes qui s’engage dans la  politique, où du fait qu’ils sont des sujets, mais également les acteurs de la vie politique mauritanienne.

Effectivement, dit-on ici et là, le programme et projets des candidats, notamment Alliance National Démocratique est bien ficelé et les conditions sont réunies pour que rejaillisse le doute sur le civisme des jeunes et de leurs intérêts de faire, ou plutôt de s’engager dans la politique pour valoir le droit des citoyens : – emploi des jeunes –  éducation – santé – développement des communes. Mais aussi, centres sociaux –  culturelles – sportifs de la commune de sebkha, en particulier.

Qu’on se rassure à travers  ce vague de candidature des jeunes qui ont des ambitions de  conquérir, principalement les différentes  mairies, en l’occurrence Salif Kalidou N’Gaidé, investi par le Parti Alliance National Démocratique (A.N.D). De la  même manière, Salif Kalidou N’Gaidé  incarne une force  de propositions et le sens du collectif pour le changement de la commune de sebkha. Monsieur  N’Gaidé  est animé par le  savoir-faire sur le plan local et régional pour améliorer  durablement  les conditions de  vie des habitants de sebkha… De même, le candidat A.N.D à la mairie de sebkha, incarne des propositions d’alternatives pour le développement des infrastructures urbaines de cette commune. La question est de savoir, maintenant comment se construit l’expérience politique de la jeune génération ? Salif Kalidou N’Gaidé, fait preuves d’expériences, de maturité dans les milieux syndicaux, associatifs et estudiantins, et largement dans la promotion des valeurs : notamment, – solidarité – actions humanitaires.

Il convient de souligner, qu’à  travers les différentes échéances électorales prévues  en septembre, les jeunes  manifestent leurs engagements politiques dans un pays où règne une timide démocratie représentative en Afrique subsaharienne. En plus, il s’avère, à travers le couple jeune/politique, que l’aventure ne se limitera pas aux promesses, mais également de concrétiser les chantiers dont le peuple mauritanien attends depuis des siècles.

Ou comme disait à l’époque Jean Jaurès dans son discours sur le socialisme et la vie. ‘’ La démocratie politique s’exprime en une idée centrale ou mieux encore en une idée unique de la souveraineté politique du peuple’’. En ce sens, le candidat Alliance National Démocratique (A.N.D) – Salif Kalidou N’Gaidé – et  d’autres alter égo sur le plan politique ont le seul mot d’ordre, de répondre pleinement les attentes et besoins du peuple mauritanien. Ces différentes élections prévues en septembre seraient  un test réussi pour les jeunes, en particulier le candidat A.N.D qui propose des mesures nécessaires pour le changement de sebkha. Ainsi, la mise en situation de ses intentions  et projets de développer sa commune, est plus largement de construire avec les jeunes une ‘’Mauritanie Nouvelle’’.

Abdoulaye SY

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