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Mauritaniennes du monde en partenariat avec RMI info a organisé le samedi 30 mai 2020 un débat en direct portant sur le projet de loi sur les violences faites aux femmes et aux filles. L’objet principal de ce débat était de souligner l’importance et l’urgence que ce projet de loi soit voté au vu de la recrudescence des viols et meurtres sur des jeunes femmes et des petites filles.
La tenue du débat a été assurée par les participantes suivantes, toutes membres de Mauritaniennes du monde :
• Zeinabou Taleb Moussa : Présidente ONG AMSME spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles et responsable d´un centre existant depuis 1999 dote d´un numéro vert.
• Oumou Sy : présidente de l´association Femmes Africaines et Pouvoir• Fatimata Cissé : Infirmière major en psychiatrie et présidente de l´ONG monde des enfants heureux qui se bat pour la cause des enfants autistes.
• Fatma El Kory Oumrane : documentaliste, créatrice du premier site web dédié aux femmes mauritaniennes maurifemmes.org, spécialiste de la question du genre.
• Maimouna Lo : journaliste et formatrice.
• Hawa Mariem BA sociologue et responsable de résidence sociale.
• Dickel Dia: Fondatrice AFPHY et ambassadrice One Young World.
• Fatimetou Sow Deyna : journaliste et directrice d´agence de communication.
• Aminetou Bilal : membre du conseil consultatif de la jeunesse de l ´Union Africaine, présidente de l´ONG Selfie Mbalite’.
• Madina BAL : administratrice Mauritaniennes du monde.
• Sawdatou Ba Diagana : Administratrice Mauritaniennes du monde.
• Mariem BAL : fondatrice de Mauritaniennes du monde et animatrice du débat
Les participantes se sont prononcées sur les crimes particulièrement odieux subies par des jeunes femmes et des petites filles mineures en Mauritanie depuis quelques années. La loi approuvée a été longuement discutée et explicitée. Les conséquences psychologiques et les impacts sociologiques liées a ces violences faites aux femmes a également été abordée. Des témoignagespoignants ont été apportés quant au calvaire des victimes tant sur le plan physique qu’émotionnel. La question de l’accompagnement et les failles de la société vis-à-vis desfemmes victimes de violences sur toutes les formes a été analysé.
Aujourd´hui il est plus que jamais urgent que cette loi, même si elle comporte des points qui peuvent êtreaméliorés, soit votée et que la sécurité soit renforcée à tous les niveaux afin de protéger les femmes et les jeunes fillesmauritaniennes. Il est primordial que les coupables soient punis sévèrement et que la femme retrouve la place de valeur qu´elle a toujours occupé dans la sociétémauritanienne.
Mariam Bal Fondatrice Mauritaniennes du monde
